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Type de textesource
TitreLe Siècle de Louis le Grand
AuteursPerrault, Charles
Date de rédaction
Date de publication originale1687
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, p. 12

[[8:voir le reste dans Zeuxis et Parrhasios]]

Et fut-ce un coup de l’art si digne qu’on l’honore,

De fendre un mince trait, d’un trait plus mince encore ?

Dans :Apelle et Protogène : le concours de la ligne(Lien)

, p. 12

Ces peintres si fameux des siecles plus âgez,

De talens inoüis furent-ils partagez,

Et le doit-on juger par les rares merveilles,

Dont leurs admirateurs remplissent nos oreilles :

Faut-il un si grand art pour tromper un oiseau,

Un peintre est-il parfait pour bien peindre un rideau ?

Et fut-ce un coup de l’art si digne qu’on l’honore,

De fendre un mince trait, d’un trait plus mince encore ?

A peine maintenant ces exploits singuliers

Seroient le coup d’essai des moindres écholiers.

Ces peintres commençans dans le peu qu’ils apprirent,

N’en sçurent gueres plus que ceux qui les admirent.

Dans :Zeuxis et Parrhasios : les raisins et le rideau(Lien)